L’autre nuit, je me suis réveillée en sursaut, sans avoir aucune idée du pays où je me trouvais.
J’ai grandi dans les orangers, essayé de m’affranchir au plat pays- ciel gris, et par les voyages hasardeux du coeur, me suis retrouvée ici, Mon pays c’est l’hiver.
À part les skieurs, tout le monde râle, l’hiver, quand il neige. Moi… disons que je fais comme si, mais dans le fond, ça ravit ma fibre casanière, carbonnade flamande qui mijote et embaume ma maison, lecture dans un divan profond, je cocoone, paix sur terre aux hommes de bonne volonté . Si on m’avait dit qu’un jour, je trouverais que l’hiver, c’est pas si pire, je n’aurais cru personne. Si on m’avait dit que je serais toute tristounette de ne pas voir de blanc, j’aurais ri au nez de l’impudent.
Enfin, ça y est, il est arrivé, le ciel est bleu, la terre est blanche, tout est en ordre dans l’univers et on peut se mettre à mitonner.
Et puis j’ai vu ça. Et j’ai perdu tous mes repères. Pas étonnant qu’on se réveille sans savoir où on est.
La vie en rousse et en talons rouges 
Juste l’image, ça ferait une excellente pub pour la Vodka. Tout est prêt, les oranges, la glace…
Ca ne serait pas les oranges de la californie du Sud? Bah oui, en Californie aussi, on subit une forte crise d’identite meteo 😦
JM: s’il y en avait une en forme d’Absolut? 😉
Bluelulie: bingo, c’est bien en Californie du Sud! Pas de risque que ce soit au Québec.. 😉
Ah mince ouais. Faut dire que le temps est déréglé cet hiver. A quand des requins dans la mer du Nord, moi je les ai promis à mon fils et je ne devrais pas attendre longtemps!!
Tout comme toi, j’aime bien l’hiver. Quand il fait froid, je ne me sens pas coupable de ne pas sortir. Je peux ainsi vaquer à mes occupations sans me trouver plate.